Décidément, le mariage n’est plus ce qu’il était et les mariés non plus. À l’instar des amoureux, le ton donné au plus grand jour de leur vie évolue.
Le taux de nuptialité est en chute libre au pays. En 2008, dernière année pour laquelle Statistique Canada a compilé ce genre de données, il était de 4,4 mariages par millier de personnes, soit la moitié moins qu’en 1972 ! (Au Québec, 22 410 mariages ont été célébrés en 2014, soit près de 30 000 de moins qu’en 1974.)
Non seulement s’unit-on moins pour la vie, mais lorsqu’on le fait, c’est beaucoup plus tardivement que par le passé. Les quinquagénaires qui se disent « oui » sont plus nombreux que jamais; les personnes de même sexe aussi. La cérémonie religieuse est en déclin et le mariage civil au palais de justice demeure impopulaire, alors que l’union officialisée par un célébrant laïque connaît une hausse importante. Et, signe des temps, « on voit de plus en plus de couples visiter le Salon national du mariage avec… une poussette ! », note Marie-Andrée Guimont, rédactrice en chef de Mariage Québec.
Un autre signe des temps est le recours, surtout par les trentenaires, à une planificatrice de mariages. « Autrefois, un mariage, c’était une histoire de famille, qui mettait de l’avant l’engagement du couple», explique une pionnière de la création d’événements au Québec, Suzanne Bouvrette Hurst. « C’est moins vrai aujourd’hui. On veut davantage donner une grande fête dans le but de partager notre joie avec ceux qui ont participé à notre cheminement de couple. Et cette fête, on la veut originale en tout. »
Ainsi, « à ma manière », « à mon image » sont les nouveaux mots d’ordre des futurs époux en matière d’organisation de la cérémonie comme de la réception. Pour le meilleur comme pour les souvenirs !
LES TENDANCES TOUS AZIMUTS
Une bague sertie d’un beau diamant entouré d’autres diamants plus petits. Le mariage écolo : papier recyclé pour les invitations, objectif zéro gaspillage alimentaire et expédition des fleurs dans un hôpital après la réception. La thématique rustique-chic : nuance, on ne se marie plus dans une grange et out la couronne de fleurs sur la tête ! À Baie-Saint-Paul, l’Hôtel & Spa Le Germain Charlevoix s’y prête tout naturellement de par son environnement champêtre et son design intérieur qui évoque la vie à la ferme. La restauration-spectacle, par exemple, des barmen préparant des cocktails sophistiqués et créant ainsi une animation. *Le gâteau étagé traditionnel, mais « nu », c’est-à-dire sans fondant.
OÙ TROUVER LA ROBE ?
Finis, les froufrous! La robe de mariée de l’heure est moulante et met souvent en valeur un dos nu. Où la trouver ?
*À Montréal, chez Anne Jean-Michel, qui propose des collections de prêt-à-porter et de haute couture depuis 25 ans
*À Montréal et à Toronto, chez White, une boutique reconnue pour ses collections de mode internationales, dont les créations de Monique Lhuillier.
*À Toronto, Kleinfeld, une maison réputée d’origine new-yorkaise qui a pignon sur rue chez La Baie.
*À Québec, chez Élégance nuptiale, pour son grand choix de robes.
*À Calgary, Pearl&Dot ouvre les portes de son loft sur rendez-vous à la mariée contemporaine.
par Carolyne Parent